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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 19:02

Auguste DODARD nous a quitté au cours de ce mois de décembre 2010 à l'âge de 92 ans. Il était le "D" de la société LDC Sablé (Lambert Dodard Chancereul). Sous l'impulsion de Gérard CHANCEREUL, son adjoint, Auguste DODARD fut l'un des fondateurs de la société LDC et permit à sa société éponyme, implantée à St Martin de Villenglose (St Denis d'Anjou - 53) de fusionner en 1969 avec le volailler Lambert de Sablé s/Sarthe. Peu de temps après la création de LDC en 1970, Mr DODARD avait fait le choix de quitter la nouvelle unité et de vendre ses parts.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 17:53

D'après blogagroalimentaire.com - 18/11/2010

 

"La vente des parts de Yoplait de PAI Partners devrait démarrer dans deux semaines et de nombreux prétendants sont annoncés. Lactalis a déposé une offre pour racheter la totalité des parts de Yoplait pour la somme de 1,3 milliards d’euros. Le groupe lavallois pourrait devenir un des acteurs majeurs dans le monde des produits laitiers dans le monde si cette acquisition était validée. Parmi les prétendants annoncés en plus de Lactalis : Nestlé et General Mills, distributeurs de certains produits Yoplait dans le monde. Mais Unilever, Kraft Foods, Coca-Cola et des fonds d’investissement seraient sur les rangs.

 

A noter, la proposition de Lactalis pour le rachat de Yoplait vient d’être refusée. « La structure proposée par Lactalis ne répond pas à la volonté de Sodiaal de demeurer un actionnaire stable et pérenne de Yoplait », ont expliqué Sodiaal et PAI Partners, qui se partagent à parité le capital du fabricant de yaourts. « le prix proposé par Lactalis ne reflète ni la valeur intrinsèque et stratégique de Yoplait, ni ses perspectives de croissance ». Cependant, Lactalis ne compte pas s’arrêter à cette décision et entrer dans une phase de négociations. Affaire à suivre…"

 

Commentaire de Sarthe & Agroalimentaire :

La vente des parts de PAI Partners dans Yoplait était annoncée depuis longtemps. Associé à Sodiaal, ce fond d'investissement français a bien redressé la barre de ce fleuron de l'industrie coopérative laitière , numéro 2 mondial du yaourt, présent notamment en Sarthe. Concrètement, cette vente ne devrait fondamentalement pas changer la donne en ce qui concerne l'usine du Mans. Reste à savoir qui des nombreux prétendants aura la faveur de PAI Partners. Des nombreux noms cités dans la presse, on peut s'étonner de l'absence du groupe Danone. Le mastondonte lavallois Lactalis (ex-Besnier) , échaudé par l'échec de la reprise d'Entremont aura t'il le dernier mot ? Celui-ci semble déterminé à s'offrir cette marque à forte notoriété et caractérisée par des produits leaders bien valorisés ( îles flottantes, mousses, yourts à l'ancienne en pots grès, yaourts à boire Yop, Perle de lait, Paniers aux fruits, yaourts sucrés, etc...). Après les différents mouvements de concentration observés depuis 2 ans dans les produits laitiers (Eurial Poitouraine/Glac ; Orlait/Candia/Coralis ; Celia/Lactalis ; Bel/Unilever-Boursin ; Unicopa-Entremont/Sodiaal, Laïta/Terrena/Coopagri Bretagne...), cette vente partielle ou non de Yoplait constitue un énorme évènement dans le landerneau du lait.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 19:08
Source : Ouest-France 06/09/2010

 

Forking SAS ouvre sa ligne de production de plats cuisinés en mars prochain, dans le parc d’activité interdépartemental d’Arçonnay. Il s’agit de barquettes particulières, composées uniquement de légumes, féculents et de poisson, aliments qu’on peut manger avec une fourchette. Viandes, soupes et œufs sont bannis du menu qui, selon l’un des co-fondateurs, Ivan Gavriloff, permettrait de perdre un kilo par semaine. « Tout ce que vous mangez dans la journée, vous pouvez le brûler. Le soir, avant de se coucher, c’est plus difficile. »

 

La société Forking SAS (fork en anglais signifie fourchette) s’implante dans le parc d’activités d’Arçonnay où le syndicat mixte a construit un bâtiment de 1 600 m2 dédié à l’agro-alimentaire. Un coût global de 2 millions d’euros. Contre un loyer « non encore fixé », la société lancera sa chaîne de production en mars, après avoir recruté une dizaine de personnes. L’objectif étant de créer une trentaine d’emplois avant fin 2013.

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 23:13

Source : Investir. 20/08/2010

 

L'annonce faite jeudi soir par LDC SA ressemble fort à un avertissement implicite sur les résultats du groupe volailler et traiteur, pris en tenaille entre le renchérissement des céréales et des distributeurs soucieux de ne pas augmenter leurs prix.

 

LDC a confirmé tabler sur un résultat opérationnel courant de 70 millions d'euros en 2010-2011 pour sa principale division; le pôle volailles France, contre 79,6 millions d'euros lors de l'exercice précédent. Mais le groupe, connu notamment pour les marques Loué et Le Gaulois, a conditionné la réalisation de cet objectif à une augmentation rapide de ses prix de vente. Or une telle condition sera difficile à remplir.

Alors que le prix du blé, principal élément de l'alimentation des volailles, a bondi de plus de 65% depuis le mois de juin, affecté par la sécheresse en Russie, les intempéries en Inde et au Pakistan, ou encore la baisse des rendements en France, LDC estime que cela se traduira par une hausse de 12,3% du prix de revient des volailles vivantes.

 

Aussi, le groupe espère pouvoir passer des hausses de prix d'environ 10%, en plusieurs étapes. Mais les négociations se font actuellement dans un contexte très tendu avec les distributeurs, qui maintiennent une forte pression sur leurs prix d'achat. Preuve de ces tensions, LDC reconnaît lui-même que dans son activité traiteur, il doit consentir des conditions tarifaires plus basses que prévues.

 

Il est donc fort probable que le groupe ne réussira pas à répercuter complètement la hausse de ses prix de revient, ou que cette répercussion se fera de façon trop tardive pour éviter un impact sur la rentabilité du groupe.

Rappelons qu'en 2007, l'envolée des matières premières avait eu, malgré les hausses de prix obtenues, un impact négatif d'environ 10 millions d'euros sur le résultat opéationnel du groupe.

 

LDC pourrait par ailleurs avoir à gérer un effet boomerang de ces hausses de tarifs. Elles risquent en effet de provoquer un recul des volumes de vente du groupe, dans une conjoncture où les consommateurs sont particulièrement sensibles au prix dans leurs décisions d'achat.

 

Autre élément qui contribue à brouiller la visibilité sur le groupe: LDC a reconnu que la société de plats cuisinés Marie, acquise au cours de l'exercice précédent, n'atteindrait finalement pas l'équilibre en 2010-11, en raison de la pression sur les prix de vente mais également du fait d'un décalage dans le temps des économies de coûts programmées.

 

Certes, la hausse récente des prix du blé comporte une bonne partie de spéculation, et, contrairement à la crise de 2007, les stocks mondiaux sont assez conséquents, ce qui pourrait plaider pour une détente d'ici quelque temps.

 

De plus, LDC a beau jeu de rappeler que lors des crises précédentes - grippe aviaire, en 2005, puis hausse des cours des matières premières, en 2007 - il avait su s'adapter et réagir rapidement.

Mais, les performances passées ne préjugeant pas des performances futures, le titre devrait rester sous pression tant que LDC n'aura pas rassuré au sujet de l'ampleur des hausses tarifaires obtenues et démontré sa capacité à préserver ses volumes de vente.

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 21:12
Une cinquantaine de producteurs de lait était devant l'usine Bel, à Sablé.

Une cinquantaine d'agriculteurs étaient réunis à Sablé, une centaine au Mans. Avec les mêmes revendications.

Une cinquantaine de producteurs de lait s'est retrouvée hier soir devant l'usine Bel de Sablé, pour protester contre les prix du lait en juillet et août. « On vient demander ce qui est nous est dû, dont le respect des accords signés en juin au ministère », clame Denis Pineau, vice-président de la FDSEA Sarthe (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles).

Parmi les 300 agriculteurs qui fournissent en lait l'usine Bel de Sablé, beaucoup sont dans des situations critiques : « Certains vont jusqu'à se poser la question de savoir s'ils pourront continuer à travailler », se désole Patrice Riauté, producteur à Parcé et responsable de la section lait de la FDSEA dans le canton de Sablé, qui se dit prêt à maintenir la pression.

La discussion a été entamée avec Bruno Casimir, le directeur de l'usine Bel de Sablé, prélude aux négociations nationales annoncées demain avec les industriels des produits laitiers.

Au Mans, vers 23 h hier soir, une centaine d'exploitants mayennais sont arrivés devant la laiterie Yoplait, filiale de Sodiaal ouest. Ils ont entassé des cartons pour y mettre le feu, dans une ambiance bon enfant...

 

Ouest-France - 12/08/2010
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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 21:10
Avant 9 h chaque matin, les éleveurs doivent sortir leurs poulets pour qu'ils puissent passer la journée au grand air. Dans cet élevage, il y a environ 4 000 poulets pour deux hectares.
Avant 9 h chaque matin, les éleveurs doivent sortir leurs poulets pour qu'ils puissent passer la journée au grand air. Dans cet élevage, il y a environ 4 000 poulets pour deux hectares.

Près de 800 éleveurs entretiennent la tradition du poulet de Loué, élevé au grain et au grand air.

Neuf heures moins le quart. Le début d'une journée ensoleillée d'été dans une ferme de Tennie. Les gestes sont les mêmes chaque matin pour Adrien Leboucher, éleveur de volailles. Il lève les trappes de ses poulaillers, derrière lesquelles s'impatientent quelque 8 000 poulets de Loué. Avec environ deux hectares pour 4 000 poulets, soit 4 m² par volatile, ce n'est pas la place qui manque. Ils vont pouvoir gambader et picorer librement une grande partie de la journée.

 

Adrien Leboucher n'ouvrira pas les trappes de son troisième poulailler. Celui-ci abrite des poussins d'environ quinze jours qui doivent rester une quarantaine de jours dans un environnement clos et chaud, le temps de s'emplumer. Ceux-là seront castrés pour devenir des chapons prêts pour la période de Noël : ils vont grandir pendant 150 jours jusqu'à atteindre plus de 4 kg. Pour les poulets, la maturation est plus courte.

« Les éleveurs vont s'occuper de trois lots de poulets de Loué au maximum dans l'année, sur des cycles de trois mois, précise Martine Cottin, vétérinaire auprès des Poulets de Loué. C'est l'une des marques de fabrique de Loué : on laisse le temps au temps ». Dans les élevages classiques, les volailles partent à l'abattoir au bout de 45 jours. Dans l'appellation Loué, c'est le double.

26 millions de poulets

Autre objectif du cahier des charges rigoureux de Loué : les élevages doivent être autant que possible nourris avec le blé et le maïs de l'éleveur. La transparence sur l'origine du grain donne un gage de qualité supplémentaire, surtout quand on a l'ambition d'être un label rouge.

Les poulets d'Adrien Leboucher sont arrivés à terme. « Ils commencent à chanter, cela veut dire qu'ils sont à maturité sexuelle. Ils sont tués juste avant de devenir vraiment des poules où des coqs. » La vétérinaire constate au premier coup d'oeil la bonne santé des poulets : la crête bien rouge, les pattes jaunes, le plumage brillant, une bonne vitalité. Ils sont prêts. Un camion les acheminera à l'abattoir d'ici quelques jours.

« Le départ se fait la nuit, pour éviter le stress. Ils sont abattus à Loué, là où ils sont nés », indique Adrien Leboucher. Un retour à la case départ donc, avant de devenir de la viande de volaille tendre qui fait la renommée des éleveurs de Loué à travers la France. Ils sont un millier environ, cantonnés dans la Sarthe (80 %) et la Mayenne sous le coup d'une indication géographique protégée. Chaque année, 26 millions de poulets fermiers de Loué sont distribués.

Après le départ des poulets, l'élevage d'Adrien Leboucher sera vide, au repos pendant un mois. De quoi laisser le temps à l'éleveur de récurer et désinfecter ses poulaillers. Et se préparer à l'arrivée en septembre de milliers de nouveaux poussins, vieux d'un jour.

 

 

 
Charlotte REBET.
Ouest-France - 12/08/2010
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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 22:18

Les cochons sarthois ont la gueule de bois au lendemain de la décision rendue par le Conseil d’Etat. La haute juridiction a en effet décidé que les charcutiers du département ne seront désormais plus les seuls à pouvoir afficher sur le traditionnel pot de plastique blanc l’appellation « rillettes du Mans » ou « rillettes de la Sarthe ». Un droit exclusif dont ils bénéficiaient depuis un arrêté interministériel de 2007.

Commentaire du blog Sarthe et Agroalimentaire :
"Cette décision du Conseil d'Etat est véritablement scandaleuse. Une fois de plus, certains industriels peu soucieux de l'image qualitative, authentique et reconnue  de nos rillettes, pourront continuer à utiliser de manière pernicieuse la mention "Rillettes du Mans" ou "Rillettes de la Sarthe" et cela, en toute impunité. Dés lors, je ne saurais trop vous inviter à suivre le conseil relayé dans les forums par de nombreux internautes amoureux des véritables rillettes du 72, à savoir : boycotter les rillettes du Mans fabriquées en dehors de notre département. Sachez que les rillettes de marque "Onno" (MDD intermarché), "Tradilège" (MDD E.LECLERC) ou "Charaudeau" (fabriquées dans le 37 !) sont : soit fabriquées en Bretagne ou soit en Touraine. A bons entendeurs, mais aussi bons entendeurs clairvoyants, ouvrez l'oeil !"
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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 23:36

Axée jusqu’à présent sur le terroir et les saveurs d’antan, comme le montre l’un de leurs spots publicitaires, la communication de l'entreprise sarthoise Loué vient de prendre un sérieux virage. Une nouvelle publicité (voir notre photo), légèrement « décalée », s’affiche en effet sous les arrêts de bus ou sur les 4X3, un peu partout dans l’hexagone. Sur l’affiche, on aperçoit une personne en uniforme placée sous le traditionnel slogan « Poulet de Loué élevé en liberté », alors que d’autres, entassés dans une fourgonnette, apparaissent sous la mention « d’autres poulets ».

 

 

Une campagne au ton nouveau, mais qui n’est pas du goût de tout le monde. Et surtout pas celui du syndicat Unité SGP police, qui s’est ému de cette campagne. A tel point que celui-ci s’est fendu d’une lettre au président du directoire de L.D.C, le groupe qui commercialise la marque Loué. Dans cette lettre, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat exprime « le mécontentement » de ses collègues qui, à travers cette affiche « sont dénigrés d’une manière la plus vulgaire ».

 

 

Les réactions sur le net

 

 

Et si ça grince du côté de ce syndicat de police, les réactions sur le net sont plutôt unanimes. Comme sur Twitter où @PierreBRT parle d’« Une chouette pub sarthoise pour les poulets de Loué… », tandis que d’autres reconnaissent le côté audacieux de l’entreprise, comme @JulienHorn qui note qu’« il fallait oser cette pub », tandis que @gularu précise que cette dernière « ne fait pas rire la Police ».

 

 

A tel point qu’Yves de la Fouchardière, le directeur général des Fermiers de Loué, a dû s’expliquer suite au communiqué adressé par le syndicat de police au groupe L.D.C. Interrogé par l’AFP, il a assuré que l’objectif de cette campagne n’était pas d’avoir « une attitude dénigrante » et s’est dit désolé qu’elle ait pu être perçue de la sorte. « Je ne voulais pas de visuel qui puisse être désobligeant […] Si ça a été reçu comme ça, j’en suis vraiment désolé », a -t-il déclaré, en soulignant que les personnages sur l’affiche portent des uniformes qui ne sont ni des uniformes de policiers, ni de gendarmes. Selon lui, l’objet de la campagne est d’interpeller les consommateurs sur la différence entre un poulet élevé en plein air et un poulet élevé en batterie.

 

A noter que dans le groupe L.D.C, dont font partie les marques Loué et le Gaulois, c’était plutôt cette dernière qui s’illustrait par des campagnes chocs, comme avec ce spot où des poulets dansaient le French Can-Can. Mais Loué est en train de réussir son virage, en faisant largement parler d’elle sur la toile, avec cette première campagne au ton nettement plus « fun ». 

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 21:57

 D'après LSA - Marie Cadoux - 03/06/2010 :

 

photos dr
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Le numéro un français de la volaille et numéro deux du traiteur se montre pressé d'intégrer les entreprises Arrivé et Marie, acquises en 2009. Le groupe sarthois se tourne déjà vers d'autres horizons.

Et si LDC n'avait pas dit son dernier mot ? À l'occasion de la présentation de ses résultats la semaine dernière, le numéro un français de la volaille et numéro deux du traiteur a laissé entendre qu'un nouveau cap devrait être franchi d'ici à 2011. « Le marché a vocation à se concentrer », a insisté Denis Lambert, président de LDC. Pourtant, le groupe de Sablé-sur-Sarthe a fort à faire, après deux acquisitions majeures en 2009 : Arrivé, numéro quatre des industriels de la volaille française, et Marie, spécialiste des produits élaborés aux rayons traiteur et surgelés. « Notre priorité est de réussir au plus vite l'intégration de ces deux entreprises », a rappelé Denis Lambert.

En effet, le temps presse pour Marie, qui a accusé une perte de 5,7 millions d'euros sur l'exercice 2009, principalement sur le marché des plats cuisinés, dont les volumes ont fondu de près de 1 000 tonnes. Résultat, 99 emplois devraient être supprimés, principalement au siège à Rungis, et des économies de 2 millions d'euros devront être réalisées au cours du prochain exercice.

 

Renforcer la marque Marie sur le rayon traiteur

Peu rentable, la partie surgelés sera filialisée. Le groupe sarthois se donne un an pour avoir une vision claire de ce marché. La vente de Marie Surgelés n'est toujours pas exclue, mais une alliance avec un autre industriel pour réaliser plus de volumes est également envisagée. À moins que la marque parvienne à retrouver une part de marché de 3 %.

Malgré ces difficultés, le groupe se félicite de l'acquisition d'une marque à forte notoriété. « Nous voulons faire de Marie la marque leader du rayon traiteur », a insisté Denis Lambert. Jusqu'à présent, LDC réalisait 85 % de ses volumes à marques de distributeurs, et sa marque Le Gaulois, qui ne trouvait pas une réelle légitimité au rayon traiteur, va disparaître progressivement. Ainsi, à partir de septembre, les pizzas et les crêpes seront vendues sous la signature Marie. Il faudra attendre 2011 pour les sandwichs. Une réflexion est également en cours concernant les marques ethniques Traditions d'Asie, dans le giron de LDC, et Luang, apportée par Marie. La première, dont les parts de marché sont en légère progression, bénéficie d'une image de spécialiste et pourrait apporter plus de différenciation par rapport à l'offre MDD sur le segment des produits ethniques. Une chose est sûre, LDC entend bien réaliser un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros à ses marques sur la partie traiteur, contre 145 millions actuellement.

 

 Rationaliser l'outil industriel d'Arrivé

Cette ambition devrait être portée par un gros travail d'innovations. À l'image de la nouvelle gamme de pâtes à dérouler 100 % naturelles - uniquement du beurre, de la farine, de l'eau et un trait de vinaigre pour la conservation -, l'ensemble des plats cuisinés et des tartes sera retravaillé au cours des prochains mois, afin de proposer des recettes plus proches du fait-maison. Le budget communication sera en augmentation de 6 millions d'euros, et les forces de vente seront regroupées. LDC table sur un retour à l'équilibre de Marie dès 2010 et une marge opérationnelle courante de 5 % en 2012.

En ce qui concerne Arrivé, LDC travaille à la rationalisation de son outil industriel. Un abattoir de dindes devrait être fermé, ainsi qu'une plate-forme logistique en Rhône-Alpes. Les cinq sites de production seront spécialisés. Au total, 35 millions d'euros seront investis au cours des trois prochaines années. En retrait sur le segment des volailles entières (- 0,9 % en cumul annuel mobile à fin février 2010), LDC mise sur la marque Maître Coq pour occuper le terrain. L'objectif est de réaliser une marge opérationnelle courante de 3 % en 2011.

 

Des résultats satisfaisants

- 2,1 Mrds € de chiffre d'affaires 2009 (+ 5,9 %). Cette croissance intègre sur trois mois les acquisitions d'Arrivé et de Marie.

- 93,7 M € de résultat opérationnel courant, contre 61,3 M € au cours de l'exercice précédent.

- 4,5 % de marge opérationnelle.

 

 

La restructuration de Marie doit se faire au plus vite

Avec des coûts de fonctionnements jugés trop élevés, une perte de 5,7 M € en 2009 et un recul de sa part de marché au rayon frais, Marie doit être restructurée au plus vite, car sa taille est équivalente à celle du pôle traiteur de LDC.

Des sites peu spécialisés, une organisation centralisée et un manque d'investissements notamment pour les produits crus, tels sont les points noirs d'Arrivé pointés par LDC. Une rationalisation de l'outil industriel est en cours

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 21:31

D'après les Nouvelles de Sablé - 08/07/2010 :

 

Gourmet Food Services implanté depuis le printemps 2009 à Brûlon a été placé en redressement judiciaire en juin et a déposé le bilan.

 

Olivier PICHOT avait repris les locaux de l'entreprise Amerine à Brûlon au printemps 2009 pour y implanter sa société : Gourmet Food Services. A la tête du groupe Gourmet Home Made au Mans, il voulait pour Brûlon créer un atelier traiteur dédié à l'enfant en produits ultrafrais. Le public visé était celui des enfants de 3 à 10 ans.

 

L'activité du site a démarré en juin 2009 avec 10 personnes. Le nombre de salariés est monté jusqu'à 20. La situation économique difficile n'a pas aidé le chef d'entreprise. Un an après la création de la société, les difficultés étaient telles qu'elle a été placée en redressement judiciaire.

 

Les salariés se sont mis en grève pendant une semaine quelques jours après l'annonce du redressement. "Nous sommes intervenus pour calmer le jeu" explique le président de la communauté de communes, Gilbert VANNIER. "L'entreprise avait des atouts mais ça ne suffit pas". L'entreprise a déposé le bilan à la fin du mois de juin.

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