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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 09:40
Source : Ouest-France Edition Sarthe - 12/03/10 :


Bernard Yvon, artisan à Pruillé-le-Chétif, a diversifié son offre. En plus des pains au levain et au feu de bois, il s'est lancé, avec un employé, dans les pâtisseries.
Bernard Yvon, artisan à Pruillé-le-Chétif, a diversifié son offre. En plus des pains au levain et au feu de bois, il s'est lancé, avec un employé, dans les pâtisseries.

De plus en plus de producteurs sont en phase de conversion pour être certifiés biologiques. État des lieux en Sarthe, à l'heure du 5e salon du bio au Mans, dès aujourd'hui.

Par rapport à ses voisins, et notamment la Loire-Atlantique, la Sarthe est un peu à la traîne en terme d'agriculture biologique certifiée. Mais avec actuellement un peu plus de 2 % de terres cultivables exclusivement bio, le département est dans la moyenne nationale, et ce type d'exploitation se développe rapidement.


«
 Sur l'année 2009, le nombre d'hectares cultivés en bio a augmenté de 13 % », affirme Jonathan Bosteau, porte-parole du Gab 72 (Groupement des agriculteurs biologiques). « Il y a environ 130 producteurs bio en tout en Sarthe, pour plus de 10 000 ha de terres cultivées », estime Philippe Leroux, président du Gab 72. Ce syndicat en fédère entre 50 et 60 dans le département, tous labellisés ou en voie de l'être.


Le bon plan du bio


Beaucoup sont dans une phase de reconversion de l'agriculture classique vers une démarche qui respecte les impératifs du bio : pas de pesticide, d'OGM ni d'engrais chimique de synthèse. « C'est aussi une façon militante de s'engager dans cette cause pour le producteur » ajoute Jonathan Bosteau. Les producteurs sont de plus en plus nombreux car la demande d'aliments « plus sains » se propage, dans le grand public comme dans les institutions (restauration collective). « Il existe dans le monde agricole une crise qu'il n'y a pas dans le bio » résume Philippe Leroux. « Si la demande augmente, c'est parce que les consommateurs ont pris conscience que c'est bon pour la santé et l'environnement », poursuit Philippe Leroux. Les agriculteurs restent attachés aux produits de base : les céréales, les oeufs, le lait... Mais ils sont donc appelés à se diversifier pour satisfaire la demande.

Ainsi, Bernard Yvon, artisan du pain à Pruillé-le-Chétif, produit chaque semaine des dizaines de chaussons aux pommes et autres pâtisseries et viennoiseries certifiées bio. D'autres producteurs de lait à Cherreau ont choisi de faire une gamme de glaces.


«
 Il y a quelques jours encore, deux grandes surfaces locales nous demandaient de faire des animations pour valoriser les produits bio » explique Philippe Leroux. Les commerces veulent également favoriser les produits locaux, ce qui est souvent de bonne augure pour les producteurs bio.

Charlotte REBET.

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 15:44

Source : www.leboursier.com - 24/02/10

La CAFEL, Coopérative Agricole des Fermiers de Loué, société liée à Alain Allinant, a encore racheté 25.000 actions LDC (LOUP.NX - actualité) le 16 février pour un montant proche de 1,9 Million d'Euros.

Alain Allinant est le représentant permanent de la CAFEL au Conseil de Surveillance de LDC.

Depuis le mois de juillet 2009, environ 325.000 actions LDC (4% du capital) ont été rachetées par la CAFEL pour un investissement proche de 24,2 ME.

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 21:15
 
Christian Prunier, PDG de l'entreprise Prunier.
Christian Prunier, PDG de l'entreprise Prunier.

Christian Prunier, PDG de la maison Prunier, installée à Connerré, insiste sur le besoin d'harmonie dans l'entreprise.


« Pour satisfaire les clients, j'ai besoin de conditions de travail harmonieuses. Le milieu agro-alimentaire est déjà difficile : il ne faut pas se serrer la main, les salariés portent des masques, travaillent dans un milieu froid. Malgré tout ça, il faut entretenir de bonnes relations. Dans les années 90, quand le métier s'est axé sur la sécurité, on a constaté davantage de stress chez le personnel. Lorsqu'il y a du stress, les résultats sont moins bons.

Depuis vingt ans, j'instaure des stages de communication. Des salariés ont envie d'évoluer. Pour les personnes qui deviennent chefs, je mets en place des stages de coaching. Savoir gérer les autres, c'est savoir gérer ses émotions. Je privilégie la formation des encadrants. Tout simplement parce qu'on n'est pas formé à ça à l'école ! C'est fondamental d'être formé. L'autorité, c'est quelque chose qu'on donne au chef... La promotion interne participe aussi à la bonne ambiance.

Chaque nouveau collaborateur suit une formation de 2 jours, créée par le psychosociologue Jacques Salomé, où certaines règles d'hygiène relationnelle sont enseignées : dire « je » et pas « on », une manière d'être responsable. Il n'y a pas que les mots qui sont importants, l'écoute, l'empathie le sont aussi. Mon père appliquait un management paternaliste. Pas moi. Si une personne n'est pas complètement compétente, il ne me paraît pas normal de la laisser à ce poste. Moi je suis pour mettre les bonnes personnes aux bons postes.

J'organise une réunion générale une fois par an et des réunions d'informations quand des décisions, de nouvelles stratégies concernent le personnel. Il est important que les patrons se responsabilisent sur la qualité des relations. Pour la maison Prunier, il s'agit d'une transmission du savoir, les ouvriers le sont pour beaucoup de père en fils. Dans les rillettes, il y a une tradition de convivialité. Ca se partage ! »

Maison Prunier : rillettes du Mans à base de porc fermier Label rouge ; 130 collaborateurs ; chiffre d'affaires  : 25 M€.

Source : Ouest-France - 30/11/2009
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 21:09
André Toutain, 59 ans, producteur de porcs fermiers de la Sarthe à Yvré-l'Évêque, fait régulièrement la promotion de son label dans les magasins pour récréer de la proximité entre consommateurs urbains et producteurs ruraux.
André Toutain, 59 ans, producteur de porcs fermiers de la Sarthe à Yvré-l'Évêque, fait régulièrement la promotion de son label dans les magasins pour récréer de la proximité entre consommateurs urbains et producteurs ruraux.

L'éleveur de porc labellisé, filière qui s'en sort plutôt mieux que d'autres secteurs agricoles, vante son produit via des animations en magasin. Il sera demain au salon de l'agriculture.

Les poulets l'ont fait. Les cochons s'y mettent.

 

Après les volailles de Loué rodées à l'exercice depuis longtemps, ce sont les producteurs du label rouge des porcs fermiers de la Sarthe qui s'invitent dans les supermarchés et devant l'étal des bouchers-charcutiers. Objectif : draguer le consommateur en allant à sa rencontre. En lui parlant pour lui faire connaître les qualités gustatives d'un cochon végétarien au look assez classique et aux conditions d'élevage relevant d'un cahier des charges très strictes.

« Depuis deux ans, les notions de nutrition et de santé sont de plus en plus importantes pour le public désormais attentif au bien-être de l'animal et à la façon dont il a été élevé », constate Alain Cabannes, directeur de ce label qui vend chaque semaine 850 porcs issus d'une quarantaine d'exploitations installées principalement dans le sud-ouest du département.

La qualité de cette viande étiquetée « Le cénomans », vendue autour de 10 à 11 € le kilo, n'est néanmoins pas suffisante pour doper les ventes d'un secteur, labels et AOC en général, qui tire plutôt mieux son épingle du jeu que d'autres filières agricoles.

« Chez le boucher de quartier, la part de marché du label augmente même de 8 à 10 % », avance Alain Cabannes. Mais la concurrence est telle qu'il faut faire la différence.

Avec une dizaine d'éleveurs du label, le porc fermier de la Sarthe est donc parti à l'assaut des consommateurs.

Large sourire qu'une épaisse moustache poivre et sel ne parvient pas à dissimuler, André Toutain, 59 ans, est l'un des premiers producteurs à avoir pris le train des animations lancées par sa filière. Depuis un peu plus d'un an, l'éleveur d'Yvré-l'Évêque a participé à une dizaine d'opérations chez des clients de son label : magasin, boucher, charcutier... Parfois jusqu'à 1 000 kilomètres de chez lui.

« Je suis fier de mon produit. Et quand quelque chose vous plaît, ça plaît aussi à la personne à qui on en parle, assure-t-il. On n'est pas des éleveurs virtuels. Les gens peuvent mettre un visage sur le producteur. Ils sont sensibles à notre démarche ; j'ai été surpris de la réaction de jeunes couples très à l'écoute. Tant mieux, car ce seront encore des consommateurs pendant 40 ans. »

Aujourd'hui, c'est vers Paris qu'André Toutain a les yeux tournés. Pendant trois jours, c'est au public du salon de l'agriculture qu'il va confier sa passion pour ses cochons.

 

 

 

Igor BONNET.
Source Ouest-France - 24/02/10
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 21:17
Le groupe Cosnelle acquiert Valansot


Après avoir repris Arcal en 2008, Cosnelle, spécialiste de la charcuterie réalisant 52 millions d’euros de chiffre d’affaires, vient de reprendre Valansot à Turhins (69). Cette PME produisant de la charcuterie a attiré Cosnelle notamment grâce à son ancrage régional. Après une bonne année 2009, lors de laquelle Cosnelle a vu son chiffre d’affaires progresser de 8 %, le groupe acquiert donc un nouveau site industriel qui va s’ajouter aux quatre autres. Par ailleurs, Cosnelle prévoit d’investir en 2010 sept millions d’euros dans son usine Prestige de la Sarthe à La Ferté-Bernard.

 

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 11:13

Le verdict du concours 2010 de la meilleure rillette est tombé. Dans la catégorie des salaisonniers, le jury de Mamers a attribué la médaille d'or à la charcuterie Ruel de Bonnétable. Un prix amplement mérité quand on sait le niveau de qualité proposé par cette PME sarthoise, faisant de sa rillette l'une des meilleures sur le marché.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 18:45

- L'entreprise charcutière "Mérimont" à Chérancé (Nord Sarthe). De cette société, ne subsiste aujourd'hui que l'abattoir de porcs et son atelier de découpe. Celle-ci fabriquait des rillettes, pâtés et autres charcuteries. Si ma mémoire est bonne, l'actionnaire principal de Mérimont à l'époque était la coopérative Sarthoise "Union Set", ex-C.A.D.S (Coopérative Agricole Départementale de la Sarthe). Aujourd'hui, cet outil fonctionne presque exclusivement pour les sociétés Cosme du Mans et Vallégrain de la Beauce (28).

-
La distillerie "S.I.A.O." (Société Industrielle des Alcools de l'Ouest) et EVA à Vernie, près de Beaumont sur Sarthe. A l'origine, une distillerie d'alcool à base de céréales (maïs notamment) ou de fruits, cette société a été fermée pour être transférée vers une autre unité de la région Parisienne au cours du début des années 90. Quel dommage quand on sait aujourd'hui les besoins énormes de la France en énergies nouvelles, cette usine aurait sans doute pu être reconvertie dans la production de bio-carburants ! A ce jour, la friche du site S.I.A.O. a été revendue au groupe SITA SUEZ dans le cadre de ses activités liées à l'environnement. C'était l'unique distillerie industrielle de la Sarthe. A la nuit tombée, il était impressionnant de voir cette usine tous feux allumés et ses immenses cuves cylindriques et tuyaux métallisés qui lui donnaient un faux air de raffinerie, très esthétique. 

A propos de ces deux sociétés, voilà ce que nous raconte la revue locale, ô combien passionnante, "La Vie Mancelle et Sarthoise" de décembre 2009, n°408, p.60 : " Les bâtiments initiaux sont construits en 1929 et demeurent affectés à la distillerie traitant les pommes à cidre de la région. Des ateliers de fabrication de jus de pommes et de compotes sont mis en place à partir de 1957. En 1959, la société EVA exporte ces produits nobles vers la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et les pays scandinaves. Les agriculteurs sont exhortés par les pouvoirs publics à reconvertir leurs vergers de pommiers à cidre. Le surgreffage des pommiers à cidre de 15 à 20 ans est préconisé avec des variétés acidulées comme les Locard et Groseille. La Reinette du Mans est réservée à la fabrication de compotes. A cette époque, de nombreuses recherches sont entreprises à Vernie et cette société dépose nombre de brevets de fabrication, notamment avec les concentrés de jus de fruits nécessaires au stockage. Vernie possède alors le plus important magasin climatisé d'Europe pour ses fabrications."

 Les rillettes "Coudray" à Connerré, ex-filiale du groupe Paul Prédault (groupe repris depuis par Monique Piffault). Cette entreprise avait défrayée la chronique en 2000 en France, lorsqu'on avait découvert des cas de listériose dûs à la présence massive de listéria dans les pots de rillettes Coudray. L'emballement des médias Français aidant, dans cette épouvantable affaire, (comme toujours !!!!!) la consommation Française de rillettes avait alors chutée dramatiquement, entraînant dans son sillage cette entreprise pourtant reconnue. Il faut dire qu'à l'époque nous étions dans une période de doutes et de peurs, coincés entre les crises sanitaires graves de la vache folle et du poulet belge nourri à la dioxine.

- Le "Fournil du Maine" à Sablé sur Sarthe. Entreprise spécialisée dans la boulangerie et viennoiserie industrielle à destination des GMS et détaillants, celle-ci a disparu au cours de l'année 2006, tout comme sa filiale de Caudan dans le Morbihan. Elle employait une quarantaine de salariés.

- L'abattoir municipal du Mans (marché St Julien). Fermé dans les années 90 comme bon nombre d'abattoirs municipaux (vétusté, crise de la vache folle et évolution de la consommation), celui-ci s'était spécialisé dans l'abattage de bovins. Aujourd'hui, il sert périodiquement d'abattoir pour les moutons sacrifiés lors des fêtes musulmanes de l'Aïd el Kebir.

- "Tom' Pain" à Montbizot, cette petite société de charcuterie pâtissière rachetée par le groupe manceau Huttepain (croissants au jambon, croque-monsieurs, tresses...) a fermé ses portes dans les années 2000. Reprise par la division traiteur du groupe LDC, elle a été intégrée au sein de la Toque Angevine à Segré (49).

  Les oeufs "Mas d'Auge / Matines" à Moncé en Belin. Ferme de ponte filiale du groupe CG Coq Barnouin a été fermée dans les années 90.

- L'abattoir "PIEAU / Foie gras du Maine" à Noyen sur Sarthe. Affaire familiale à l'origine, cette société abattait et transformait une petite production de canards gras avec l'appui de la coopérative des fermiers de Loué. Confrontée à une conjoncture délicate, cet abattoir a été repris par le groupe LDC puis intégrée à la division canard gras du groupe, lors du rachat en 2004 de Procanar / Doyenné de Lanvaux à Lauzac'h dans le Morbihan. Aujourd'hui à Noyen ne subsiste qu'une petite activité de stockage consacrée aux produits élaborés, le site ayant perdu récemment la tâche de la gestion des produits en négoce du groupe LDC.

- L'abattoir "MENAGER" à Sablé sur Sarthe, route de Pincé. Disparu au cours des années 1980, cet abattoir avait une taille modeste.

Le siège social des produits bios "Goût de la Vie" à Sablé sur Sarthe. Le distributeur, fondé par Victor SCHERRER (ex-président de l'ANIA et aujourd'hui à la tête des eaux Wattwiller), a emigré au cours des années 2000 vers Paris. La société DELVENA FRANCE SAS gère la marque désormais.

- Le charcutier-saladier Michel Caugant. On le sait peu, mais c'est en Sarthe que Michel Caugant a démarré son activité. Au Mans plus exactement, dans la zone industrielle Nord à la Chapelle St Aubin, près de l'entreprise Huttepain Aliments, au niveau du transporteur de messagerie SODIMAINE. Initialement positionnée sur le marché des pâtés et des terrines à la coupe, cette société a déménagé au début des années 1990 à Rosporden dans le Finistère. Elle s'est développée avec succès dans les salades traiteur en barquettes et les terrines tranchées sous at'. Aujourd'hui la société est scindée en 2, les salades faisant partie du groupe Bonduelle (Bonduelle Traiteur) et la partie charcuterie a été reprise par le groupe Unicopa au groupe Bonduelle au cours des années 2000. La majeure partie de la fabrication de charcuterie s'effectue chez Argoat-Le Hir à Loudéac (22) dans une autre unité du groupe Unicopa.  

- La biscuiterie BERNAY à Cérans-Foulletourte. L'une des deux dernières biscuiteries industrielles présentes dans la Sarthe. Spécialisée dans la fabrication de boudoirs, biscuits à la cuiller et autres gâteaux, cette société a hélas disparu au cours des années 1980. Elle était dirigée par le très sympathique Claude BERNAY, aujourd'hui reconverti dans l'animation d'un musée de la soie au Coudray-Macouard (49) près de Montreuil-Bellay.

- L'abattoir BOULIFARD à Vibraye. Abattoir familial repris par le groupe Huttepain au cours des années 1990, Celui-ci employait environ une soixantaine de personnes et abattait des poulets, dont la fameuse marque Loué. A la suite de la fusion entre les groupes Huttepain et LDC en 2001, la société est tombée dans le giron du groupe Sabolien. Vétuste, causant de nombreuses nuisances auprès des habitations voisines, la direction du groupe LDC a pris la décision de fermer l'outil au début des années 2000, en raison des coûts prohibitifs liés à sa réhabilitation et du contexte de l'époque (affaire du poulet à la dioxyne). La majeure partie du personnel a été réintégrée auprès de deux abattoirs voisins : Volabraye et Servais, dans le Loir et Cher.

  Le siège social de la coopérative SODIAAL qui a malheureusement émigré dans les années 90 vers Paris et Lyon. Cette coopérative importante qui possède entre autres les marques Candia, Yoplait, Nactalia ou Régilait, était implantée au Mans fut un temps, dans le complexe Novaxis au Mans, à l'endroit même du siège des laboratoires Smith & Nephew France. Cette présence mancelle n'était pas due au hasard puisque la Sarthe tient toujours une place importante dans cette union multi-régionale. D'une part, Sodiaal Union Ouest (ex-Ucalm) a été une coopérative pionnière dans ce conglomérat de coopératives au cours des années 1960 (création de la SODIMA en 1964). D'autre part, la Sarthe possède deux sites industriels importants pour Sodiaal : Clamat-Candia au Lude et Yoplait au Mans.
Aujourd'hui, la situation financière et économique de Sodiaal, un temps menacée, s'est nettement améliorée depuis l'entrée au capital du fond PAI partners à hauteur de 50 %. Malgré des rumeurs de rachat persistantes (Lactalis notamment), il semblerait que Sodiaal soit prête à reprendre ses parts d'après le magazine Points de Vente de janvier 2009.

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 23:10

Selon l'article des Marchés daté du 26/11/09 :

Le groupe volailler LDC, propriétaire de la marque Le Gaulois, reprenant officiellement Arrivé, propriétaire de la marque Maître Coq, définit les territoires de ces deux marques, qui se vendront séparément. Maître Coq se positionnera comme le « spécialiste du poulet » tandis que Le Gaulois se concentrera sur les produits de volaille simples et pratiques qui facilitent la vie des consommateurs. Maître Coq apparaît comme la marque adéquate pour représenter le poulet Bleu Blanc Cœur nourri aux graines de lin riches en Omega 3 tout comme les « Coq’Ailes » ou les « Hachés de poulet rôti ». Le n°1 de la volaille s’est ouvert de ces perspectives à la presse hier après-midi, en présentant des résultats financiers nettement améliorés pour le premier semestre (de mars à août 2009) de son exercice 2009-2010. Ainsi le bénéfice semestriel a progressé de 44,5 % à 25,5 millions d’euros pour 924,8 Meur de chiffre d’affaires, en très léger recul de 0,5%. Voguant sur la reprise de la consommation de volaille, LDC a réalisé une performance très au-dessus du marché pour les découpes et élaborés, et bénéficié de la retombée des prix de l’aliment. La volaille domine toujours largement le résultat opérationnel du groupe (34 M€ sur 39 Meur pour le semestre). Mais l’international se redresse et le traiteur se renforce fortement avec l’intégration à compter d’octobre de Marie, n°3 français. SC

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 10:32

Communiqué officiel de l'ARC daté du 24 novembre 2009 :

Secteur de la viande de volaille L'Autorité de la concurrence autorise sous plusieurs conditions l'acquisition du groupe Arrivé par le groupe LDC.

L'Autorité de la concurrence a procédé à un examen attentif de l'acquisition par le groupe LDC du groupe Arrivé, tous deux actifs dans les secteurs de l'alimentation animale et de la volaille. Si l'opération ne soulève aucun problème de concurrence dans le premier secteur, l'Autorité a en revanche constaté qu'elle renforce de façon significative la présence du groupe LDC à plusieurs stades de la production et de la commercialisation de viande de volaille et de produits élaborés à base de volaille.

L'Autorité de la concurrence a finalement autorisé l'opération sous réserve d'engagements permettant de remédier aux problèmes concurrentiels identifiés.

Les engagements de LDC

- Sur les marchés de la production et de la commercialisation de viande de volaille fraîche

LDC et Arrivé détiennent plusieurs abattoirs de volailles dans les régions Ouest, Auvergne-Bourgogne et Sud-Ouest. Ils commercialisent tous deux des viandes de poulet, dinde, canard, pintade et lapin auprès des industries agro-alimentaires, des professionnels de la restauration hors foyer (collectivités, restaurants, etc.), des artisans bouchers et des grandes surfaces.

L'acquisition du groupe Arrivé renforce significativement le pouvoir de marché du groupe LDC vis-à-vis de ces deux derniers groupes d'acheteurs, notamment en ce qui concerne le poulet vendu sous label, LDC détenant déjà la marque Loué et faisant l'acquisition par l'intermédiaire du groupe Arrivé de la marque Saint-Sever.

LDC s'est donc engagé à céder les actifs du groupe Fermiers Landais, et donc la marque Saint- Sever, détenus par le groupe Arrivé, de façon à réduire le cumul de parts de marché tant en ce qui concerne la collecte de volailles destinées aux abattoirs dans le Sud-Ouest que la commercialisation de viande de poulet label aux artisans bouchers et aux grandes surfaces.

- Sur les marchés des produits élaborés à base de viande de volaille

A l'issue de l'opération, le groupe LDC renforce sensiblement sa position sur l'ensemble des produits élaborés à base de viande de volaille, notamment les produits cuits (poulets rôtis, panés de poulet, snacks de volaille…). Si, sur chacun de ces marchés, subsistent des concurrents importants (Doux, Gastronome, Duc), aucun d'entre eux ne détient des positions aussi fortes sur un assortiment de produits aussi large.

Afin d'éviter que cette position ne porte pas atteinte à la concurrence sur les ventes de ces produits aux grandes surfaces, le groupe LDC s'est engagé à ne pas accorder de remises liées à l'achat simultané de plusieurs types de produits ou subordonnant le référencement d'une marque au référencement d'une autre marque.

La décision de l'Autorité sera publiée ultérieurement sur son site www.autoritedelaconcurrence.fr. Contact presse : Virginie Guin / Tél. : 01 55 04 02 62, Contact

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 10:20

René Huttepain est décédé le 22 novembre, à l’âge de 87 ans. Fondateur du groupe Huttepain au Mans en 1975 après plus de 25 ans en tant que concessionnaire Duquesne Purina, il a apporté à la filière avicole une vision d’organisation de la production et de la segmentation (dinde et poulet, chair et ponte, standard et label) dès son premier voyage aux Etats Unis en 1961. Outre la production d’aliments pour animaux assurée par l’usine mise en place avec son épouse (Maine-Aliments), et la collecte de céréales développée avec la famille Jeusselin, il a repris en 1982 un abattoir de dinde (Volabraye) et deux autres de poulet (Servais et Boulifard) tout en assurant la commercialisation d’œufs (Sovopa-Sacofel). Le choix de son fils Gilles, sa fille Caroline et son gendre Jean-Yves de le rejoindre l’a soutenu dans le développement du groupe. Il s’est peu à peu agrandi avec l’intégration progressive des aliments Bouix, de la Stam, d’Alimab, de Chantovol, de Richard puis de Bellavol. Les relations avec les autres volaillers sarthois se sont renforcées en 2001 lorsqu’il a encouragé ses enfants à fusionner avec le groupe LDC.

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